Je voudrais vous faire lire l’article paru dans le Journal 20 minutes du 7 octobre 2020 et vous montrer à quel point la situation actuelle est difficile pour moi / nous.
J’espère de tout mon cœur que je pourrai survivre à cette période difficile et je suis très reconnaissant pour chaque réservation que je reçois. De plus, mes hôtes à pattes de velours me soutiennent mentalement et moralement par leur présence, et je les aime tellement.
Économie comme leurs maîtres, Médor et Mistigri restent en Suisse cet automne. Les chatteries et les chenils tirent la langue.
« C’est la cata. Par rapport aux années passées, mes recettes ont diminué de 60% », déplore Christine Neuhaus, de la Pension du Chat Botté, à Montagny-la-Ville (FR). À cause des restrictions sanitaires, les Suisses partent moins en vacances. Du coup, chenils et chatteries fon la grimace.
Même constat à la pension Les Aristos, à Valeyres sous-Rances (VD). Les vacances d’automne sont proches et, pourtant, les réservations sont rares. « Nous avons ouvert il y a 30 ans, et nous n’avons jamais connu des chiffres aussi bas. Certains clients ont expliqué qu’ils attendraient la dernière minute pour confirmer, leur avion pouvant être annulé 24 heures avant le décollage, confie une gardienne. Nous avons 15 places pour chiens et plus encore pour chats. Mais il y a des jours où nous n’avons aucun pensionnaire .»
Les annulations sont aussi fréquentes. « Pas mal de personnes ne sont finalement pas partis, le pays où elles devaient se rendre s’étant retrouvé sur la liste rouge. Mais quelques bons clients m’ont malgré tout payée, par amitié, comme s’ils étaient partis » remercie Christine Neuhaus. Elle a aussi dû batailler pour obtenir une aide : « Dans un premier temps, le Canton de Fribourg m’a refusé les allocations. Le secrétariat d’ État à l’économie m’a ensuite donné raison. Mais finalement, je n’ai reçu que 580 francs. »
À Peney-le-Jorat (VD), la gardienne Elisa Ryter, du Chat l’heureux, relativise : « J’ai la chance d’avoir une clientèle fidèle. Et, s’il est vrai que cette année 2020 se passe moyennement, c’est pire dans d’autres secteurs. Je ne vais pas me plaindre. »
Article écrit par M Xavier Fernandez
« C’est encore pire pour les chenils »
En Suisse alémanique, les réservations sont aussi rares qu’en Suisse romande. Et les annulations tout aussi nombreuses.
C’est ce que confirme Daniela Siegrist, responsable du refuge Surber à Zurich.
Quant à Rommy Los, directeur de l’Agence zurichoise de protection des animaux, il pointe des disparités entre chenils et chatteries. Selon lui, les pensions qui travaillent principalement avec les chiens ont plus de mal. « Quand les gens partent en vacances en Suisse, ils peuvent emmener leur chien avec eux », analyse-t-il.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.