Câline

Quelle histoire avec cette petite !
Maintenant, commençons par le début… C’étaient ses premières vacances dans une pension pour chats et dès sa première apparition, j’ai pensé à ma Miss Daisy car elle lui ressemble terriblement.
Dès le deuxième jour, alors que je la caressais, j’ai remarqué une bosse sur son omoplate gauche. Bizarre… qu’est-ce que c’était ?
J’ai tout de suite essayé de contacter son papa humain qui était sur le point de partir en vacances. Il m’a confirmé l’anomalie, mais que ce n’était pas grave. Voici le résumé de plus de trois semaines de vacances :
Après environ 4 jours, cette bosse s’est ouverte et s’est avérée être un abcès. J’ai immédiatement pris contact avec le vétérinaire pour un rendez-vous, j’ai informé sa famille humaine et – selon les résultats – l’abcès crevé était si gros qu’il a fallu le recoudre. Notre Câline a dû porter une collerette, ce qui ne lui convenait pas du tout, et elle ne mangeait pas et ne buvait que très peu.
Quatre jours après l’avoir reçue du vétérinaire, nous avons dû retourner chez lui pour lui donner une nouvelle injection d’antibiotiques et j’ai bien sûr raconté tout ce qui s’était passé entre-temps, mais comme la perte de poids n’était pas encore si grave, nous avons décidé de continuer à la surveiller de très près.
Le vendredi suivant, j’ai de nouveau appelé le vétérinaire et je lui ai dit que je n’aimais pas du tout l’état de la petite. Retour chez le vétérinaire ! Nous avons enlevé la collerette et mis un body ! En espérant qu’elle allait enfin manger, car entre-temps elle avait déjà perdu 450 grammes. Beh non.

Le lundi suivant, nous avions rendez-vous pour retirer les points de suture, mais la petite a réussi à rouvrir un quart de la plaie 3 heures avant le rendez-vous avec le vétérinaire. J’étais définitivement à bout d’énergie et de mon latin, mes nerfs étaient à vif car je ne dormais plus depuis trois nuits à cause de l’inquiétude pour la petite.
Ok, les points de suture n’ont pas pu être retirés et le reste de la plaie ouverte a dû être agrafé et bien sûr, le body déchiré ne pouvait plus être enfilé. Prochain rendez-vous chez le vétérinaire avant que la petite ne puisse rentrer chez elle.
Mais enfin, elle a recommencé à manger et à boire. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’étais soulagée. Fou de joie, je l’ai prise dans mes bras et je l’ai embrassée.
Mais entre-temps, j’en étais arrivé à devoir prendre des somnifères, car en plus de Câline, j’avais un autre enfant de soucis, notre adorable Athéna.
J’étais très heureuse de pouvoir rendre Câline à son papa humain « saine et guérit ». Bien sûr pendant tout ce temps je tenais toujours informé sa famille humaine.